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Avant propos...
Arborer une décoration ne se fait pas sans respecter certaines règles très précises et qui sont par ailleurs imposées par la Loi ou par le Ministère des Affaires Etrangères qui accorde aussi l'autorisation de porter, -en Belgique-, une décoration d'un pays étranger.
F.S. sur Lalibre.be
Mis en ligne le 20/06/2012
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Alors que mardi soir Jean-Paul Belmondo, en larmes, était célébré au Palais des Beaux-Arts, tout le monde s’est étonné que ce soit des mains de Didier Reynders (MR) que l’interprète du Solitaire reçoive sa médaille de l’Ordre de Léopold, alors qu’au départ il devait s’agir de la ministre de la Culture, Fadila Laanan (PS).
De fait, Bébel a bien failli être privé purement et simplement de sa distinction, annonce La Dernière Heure ! En cause, selon certains, les lenteurs du cabinet Laanan, qui était responsable de la procédure pour l’obtention de la décoration. Celui-ci était pourtant averti dès février dernier mais n’aurait rien fait avant fin mai. Finalement, c’est Reynders, le ministre des Affaires étrangères, qui est intervenu pour débloquer la situation… ce lundi. Et la signature du Roi, indispensable, a été obtenue in extremis quelques heures avant la cérémonie ! Didier Reynders, en sauveur, demande alors à remettre la décoration. Au grand dam de Fadila Laanan qui décide quand même d’offrir à Belmondo un Coq de cristal de la Fédération Wallonie-Bruxelles, malgré le refus des organisateurs, furibards.
Evidemment, la ministre réfute être responsable de tout cet imbroglio et rejette la responsabilité sur l’un des organisateurs de l’événement, la société Full Option d’Emmanuel Deroubaix. “Je n’ai eu qu’un contact oral avec M. Deroubaix”, se défend Fadila Laanan. “Pour ce type de décoration, le demandeur doit introduire un dossier complet. Or, je n’ai jamais reçu de dossier ! Quand fin mai j’apprends que je suis censée donner une médaille, j’ai alors demandé à mon administration d’enclencher la procédure auprès des Affaires étrangères, puisque M. Belmondo n’est pas belge. Et le 6 juin, on reçoit un avis négatif des Affaires étrangères. Finalement, M. Reynders décide de passer outre l’avis de sa propre administration et débloque le dossier !”
Fadila Laanan accuse Emmanuel Deroubaix d’avoir agi pour que ce soit Didier Reynders qui puisse remettre la médaille. “Il faut savoir qu’Emmanuel Deroubaix est candidat MR aux élections communales à Woluwe-St-Lambert. Et comme par hasard c’est Didier Reynders qui remet la décoration ! C’est un jeu politique de bac à sable. Ça salit ce moment !”
Quant au fait qu’elle ait quand même remis son Coq de Cristal. “C’est ce qu’on avait prévu de donner après l’avis négatif pour la médaille. Il n’y avait pas de raison que je ne le remette pas !”
De son côté, Emmanuel Deroubaix dément la version de la ministre. “Les arguments avancés par Fadila Laanan relèvent du fantasme ou de la paranoïa. J’ai pris la décision de me porter candidat pour les élections communales en avril et non au mois de février, période à laquelle le projet a été engagé. Par ailleurs, le Chef de Cabinet de M. Luperto, président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, associé à l’événement, me confirmait par écrit, en date du 23 février que “le chef de cabinet de Fadila Laanan me faisait part dernièrement que le dossier suivait son cheminement”. S’il manquait l’un ou l’autre élément, nous restions, les Bozar et moi, joignables. Je note aussi que pour une émission de télé, Mme Laanan n’a pas eu besoin d’un “dossier” pour obtenir la décoration qu’elle a remise à Jean-Claude Van Damme.”
Quant à la présence de Didier Reynders, M. Deroubaix ironise : “Je pense que Didier Reynders aurait eu plus intérêt à ne pas intervenir et voir comment Fadila Laanan aurait justifié, le soir de la cérémonie, l’absence de décoration. Au contraire, M. Reynders a voulu sauver la fête. Sa présence prouve son efficacité en débloquant en moins de 48 h un dossier que le cabinet Laanan n’aura pas réussi à faire aboutir en 4 mois !”
Des joutes verbales dignes d’une cascade de Belmondo. Un Bébel qui, pour la petite histoire, n’a pas emmené avec lui son Coq de Cristal, puisque l’objet a été retrouvé dans sa loge du Palais des Beaux-Arts.
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La bataille de Waterloo est l'une des plus grandes confrontations militaires de l'Histoire européenne, tant par sa taille que par ses conséquences. 200.000 soldats s'y affrontèrent ; 12.000 d'entre eux y laissèrent la vie.
Une fois par an, de nombreux reconstituants, venus du monde entier, offrent, au public venu les voir, une magistrale reconstitution des événements de 1815.
2015 verra l'année du bicentenaire de cet évènement...
Pour l'occasion, ses bivouacs seront complétés par le Marché de l'Empire qui recréera l’ambiance d’une rue commerçante, comme celles dans lesquelles on pouvait déambuler à l’époque de Napoléon.
Le jardin au pied de la butte sera transformé en rue villagoise. Il y sera disposés des échoppes, une taverne ainsi qu’un bivouac de soldats revêtus de leurs uniformes.
Notons que jadis, les marchés artisanaux étaient souvent improvisés à l'initiative de civils.
SAMEDI 16 juin 2012...
De 9 à 22 heures, on pourra y contempler la vie quotidienne des soldats ; y plonger dans l'ambiance impériale.
Environs 600 reconstituants participeront à la bataille qui mettra en opposition les troupes napoléoniennes à celles de Wellington et de Blücher.
Animations et marche aux flambeaux seront visibles à 22 heures, à hauteur de la butte du Lion.
DIMANCHE 17 juin...
COMBATS DE PLANCENOIT
Les troupes se rendront à Plancenoit pour le seul et unique combat du week-end.
Le spectacle y sera gratuit de 10 à 12 heures.
PARADE
Les combats terminés, les troupes défileront dans Waterloo de 12 à 13 heures...
Démonstration de soins aux blessés au dernier QG de Napoléon à 15h.
https://maps.google.be/maps?f=q&hl=FR&q=+,1410+WATERLOO,Belgium
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" Wallons, nous ; où allons-nous ?! "
Par Christophe Lamfalussy
Mis en ligne le 20/10/2011
La Région Flamande a envoyé aux ambassades de plusieurs pays, dont la France, un projet de "déclaration internationale" à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale qui fait l’impasse sur la Belgique et sur la mort de soldats belges dans les tranchées de l’Yser, a appris hier "La Libre".
Au lieu de cela, le texte en anglais - qu’un vent favorable a fait atterrir sur nos bureaux - se propose de commémorer "le souvenir de la Grande Guerre, combattue il y a cent ans, ici dans les champs de Flandre, à travers l’Europe et le reste du monde".
Selon une source, l’ambassade de France a demandé aux autorités fédérales que faire avec cette déclaration émanant d’une région et elle a finalement été évoquée, mercredi, dans une réunion préparatoire du kern qui "planche" sur les commémorations du centenaire de la guerre 14-18 qui auront lieu à partir de 2014.
Le texte fait une page, et s’apparenterait à un engagement solennel des dirigeants européens, réunis dans la région de l’Yser, de perpétuer le souvenir d’une guerre qui a tué près de 40 millions de personnes. Il souligne aussi que "le droit international, une intense coopération entre les nations, le désarmement et l’intégration régionale" restent les meilleures façons d’empêcher que de tels "évènements cataclysmiques" se reproduisent.
"Des jeunes gens issus de toutes les parties du monde sont venus mourir sur les champs de bataille de Flandre", poursuit le texte. "Des cimetières militaires, avec leurs lignes sans fin de croix blanches [ ] et de vastes quantités de munitions encore cachées dans des champs apparemment paisibles témoignent jusqu’à ce jour de la magnitude de la guerre".
Le projet de déclaration propose aussi d’établir un forum permanent sur la Grande Guerre (Permanent Forum for the Educational, Academic and Cultural Evocation of the Great War - PEACE) pour améliorer la connaissance de la guerre 14-18.
Bref, que des bonnes intentions, sauf que la Région Flamande est partie en solo sur le dossier, ne mentionne nulle part la Belgique et tente de régionaliser une guerre qui a dévasté une bonne partie de l’Europe.
La bataille de l’Yser a engagé, entre le 17 et le 31 octobre 1914, des troupes belges, françaises et britanniques qui tentaient de s’opposer aux unités allemandes cherchant à joindre Dunkerque. Le roi Albert 1er approuve l’ouverture des écluses en dernier recours, ce qui permettra au front de l’Yser de tenir jusqu’en 1918. Ce sont les fameuses tranchées de l’Yser, où les soldats allemands utilisèrent pour la première fois du gaz moutarde.
Le projet des commémorations prévoit une cérémonie en octobre 2014 du côté de l’Yser, mais aussi un événement à Liège et un autre à Bruxelles. Le coordinateur des commémorations est l’ancien directeur du tourisme d’Ypres, Jan Breyne, nommé par le gouvernement en février dernier.
Toutes les régions sont concernées par cette initiative, de même que différentes institutions fédérales, comme le Musée Royal de l’Armée, les Archives générales de l’Etat, le Centre d’Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (Ceges), la Bibliothèque royale de Belgique, le musée royal de l’Afrique centrale, le Bozart, l’Institut des Vétérans-Institut national des invalides de Guerre, des anciens combattants et des victimes de guerre et l’Institut géographique national, a expliqué mercredi à la Chambre le ministre de la Défense, Pieter De Crem. Les commémorations auront lieu dans d’autres pays également, jusqu’à 2018.
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http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/694504/14-18-la-flandre-fait-chambre-a-part.html
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Mais aussi : www.horizon14-18.eu
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Préalablement, être attentif quant à la disposition des pièces avant tout démontage de composants. Ne pas hésiter à exécuter des croquis ou prendre des photos (même si certains professeurs n’aiment pas trop la méthode)...
En cas de problème ou d’hésitation, il est bon de savoir que la logique ‘mécanique’ veut que les pièces les plus délicates et fines se trouvent au niveau de la régulation et qu’inversement les plus ‘costaudes’ soient positionnées côté «moteur et puissance» ; dans les alentours proches du barillet…
La première opération importante, - AVANT TOUTE CHOSE -, consiste à effectuer le désarmement du ressort de barillet.
Auquel cas où vous ne le feriez pas, vous vous exposeriez à de la casse, presqu’à coup sûr, lors de la dépose de l’ancre….
Manipulations nécessaires au désarmement du calibre ; de la libération de la contrainte mécanique, et donc, de la pression exercée sur l’ensemble du train de rouage…
Armer légèrement la montre, au moyen de la couronne et de sa tige de remontoir, afin de soulever le cliquet engagé dans les dents du rochet (haut du barillet).
Avec des brucelles, un tournevis fin ou une pointe, maintenir en arrière le «doigt» du cliquet, afin de le désaccoupler (désengager) des dents du rochet… tout en maintenant la tige de remontoir fermement pincée entre le pouce et l’index… ; relâcher doucement celle-ci, afin de laisser «filer», la couronne entre les doigts…, jusqu’à la libération totale de l’énergie emmagasinée au niveau du ressort du barillet.
Ensuite,
Si cela n’a pas encore été réalisé, enlever les aiguilles, après s’être assuré d’avoir protégé le cadran des griffures et de tous autres marquages d’outils, grâce à un arrache aiguille ou à deux leviers de levage (des petits tournevis peuvent également servir à cet effet). Attention de protéger les aiguilles de tout risque de perte (saut dans l’espace de travail)…
Ôter le cadran en desserrant les 2 ou 3 vis (ou les clips d’¼ de tour) de maintien des pieds de cadran, situées à l’arrière ou sur le côté de la platine (nb : parfois collé au moyen de double face…).
Retirer le clinquant (rondelle en laiton), la fine pièce servant à tenir écarté du cadran, et, dans sa position d'accouplement ('en prise'), la roue des heures...
Après avoir dévissé la vis de maintien du coq sur la platine, enlever délicatement le pont en faisant attention à ce que le balancier ne demeure pas accroché sous la roue de centre et de l’ancre. Auquel cas, vous risqueriez de fausser le spiral.
Desserrer les deux vis de maintien du pont d'ancre et enlever celui-ci.
Déposer l'ancre, en vous étant bien assuré - d’AvOIR BiEN DéSARMé - le mécanisme de la montre (voir supra).
Dévisser les deux vis de maintien du pont de rouage et retirer ce dernier en le soulevant au moyen d’un tournevis adapté au cran de démontage situé à la base de la pièce (par effet de levier…).
Retirer ensuite les trois éléments suivants : roue d'échappement, roue de seconde et roue de moyenne.
Dévisser la vis de fixation du rochet et retirer celui-ci de son emplacement.
Oter la vis du cliquet, et retirer celui-ci, ainsi que le ressort de type filaire situé au-dessous (maintenir une main au-dessus de l’ensemble, auquel cas où le ressort aurait la bonne idée de vouloir s’éclipser)…
Dévisser la fixation de la roue de couronne (filet gauche / inversé !), déposer celle-ci, de même que la petite rondelle (écarteur) située en son centre.
Retirer la roue des heures.
Désaccoupler la chaussée montée à serrage sur la tige de centre (accouplement servant à effet embrayage-débrayage), au moyen d’une pince de type tenaille ou au moyen d’un outil prévu à cet effet. Effectuer la manœuvre sans fausser l’ensemble, c'est-à-dire, bien perpendiculairement à la platine.
Dévisser les trois vis de maintien du pont de barillet et déposer celui-ci.
Retirer la roue de centre et le barillet.
Retourner la platine…
Dévisser le ressort de tirette et retirer cette dernière.
Retirer les renvois et la roue de minuterie.
Afin d’éviter tout risque de perte du ressort de bascule maintenu sous tension, couvrir partiellement celui-ci avec un cabron (pièce plane faisant office de poussoir ou de 11e doigt).
Retirer le ressort au moyen de brucelles.
Déposer la bascule.
Dévisser la vis de tirette, afin de libérer la tige de remontoir sur laquelle coulissent : le pignon baladeur (ou coulant) et le pignon de remontoir.
NB : la tige de remontoir devra être ôtée au-dessus d’une surface permettant la récupération des deux « pièces mobiles » !
Repositionner le coq avec son balancier, afin de faciliter le démontage de l'incabloc.
Maintenir le coq équipé de son balancier en place ; vérifier son bon mouvement (‘libre’).
Sur l’autre face, côté cadran, retirer à son tour l'incabloc du balancier (la lyre devra être libérée en deux temps, afin d’éviter une trop forte contrainte, et un risque de bris).
En ce qui concerne le barillet…
Si celui-ci n’est pas trop ancien, il sera possible de l’ouvrir, en ôtant son couvercle.
L'axe pourra être ensuite déposé, alors que le ressort demeurera en place.
Notons que pour des montres anciennes ou automatiques, il sera impératif de retirer le ressort de sa boîte ; opération indispensable, pour un remplacement du ressort, et un graissage de la paroi intérieure du barillet sera nécessaire, dans le cas des montres automatiques, ceci, afin d’obtenir un glissement ‘fluide’ de la bride…
Le ressort de barillet sera vérifié et à considérer comme usé si ‘naturellement tordu’. Compter une dimension égale à 9/10 de la hauteur de l’intérieur du barillet, en cas de remplacement du ressort.
Toutes les pièces sont à présent prêtes pour le nettoyage (essence ou naphte rectifié, ou produits spécifiques), la vérification, le huilage / graissage, ainsi que pour le remontage.
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Bref historique...
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Le 8 octobre 1914, l'armée belge est obligée d'abandonner Anvers
Protégée par une division britannique et une brigade de fusiliers-marins français, qui retardent la marche des troupes allemandes, les Belges se retirent en compagnie du roi Albert, d'abord sur Ostende, puis sur la ligne de l'Yser, entre Nieuport et Dixmude, où elle s'installe le 15 octobre.
Cette région de la Flandre belge occidentale a la particularité d'être très plane et marécageuse, la seule levée de terre étant située à hauteur des talus de la voie ferrée.
Elle a également l'avantage d'être sous le feu des navires anglais. Ces derniers n'hésiteront d'ailleurs pas à pilonner les colonnes allemandes du général von Beseler, le vainqueur d'Anvers.
Les forces belges recoivent l'appui de la division française du général Grossetti et des fusiliers-marins de l'amiral Ronarch qui se concentrent autour de Dixmude.
Le 20 octobre commence l'attaque de l'armée du duc de Wurtemberg en direction de Nieuport et Dixmude. Là, elle rencontre une résistance acharnée face aux forces franco-belges.
Le 24 octobre, le duc de Wurtemberg lance un nouvel assaut qu'il espère décisif.
Ce jour là, les fusiliers-marins français repousseront 14 attaques sur Dixmude.
Le 28 octobre, afin d'éviter la rupture du front, les Belges décident d'inonder la zone située entre l'Yser et la ligne de chemin de fer, en ouvrant les portes des écluses de Nieuport.
Les effets sont immédiats. Les assauts allemands cessent le 3 novembre sur un constat d'échec : l'État-Major préférant désormais concentrer ses efforts sur le secteur d'Ypres situé plus au Sud...
La victoire de l'Yser est considérée comme aussi importante que celle de la Marne. Elle empêche les Allemands de réaliser la percée tant attendue d'enveloppement des forces alliées.
En "fixant" le front occidental, le conflit se transforme en véritable guerre de position.
Créée en octobre 1918, afin de récompenser ceux qui se sont battus sur l’Yser, entre les 17 et 31 octobre 1914, elle a été également attribuée à titre posthume.
Elle est remplacée par une croix en 1934 (arrêtés des mois de février et d'août).
Notons qu'il existe des variantes quant à la finition de fabrication ainsi qu'au niveau du ruban (non-officiel), pour les combattants flamands.
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A voir également, www.horizon14-18.eu : ici
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En terme de victimes, la Belgique compte, sur la période de 1914 à 1918 :
26.338 morts au combat ou lors d’accident ;
14.029 soldats décédés de maladie ;
1.990 prisonniers ou internés morts dans les camps ;
1.136 résistants tués ou exécutés ;
358 marins tués ;
23.000 civils tués (bombardements, massacres, déportations...) ;
1.895 soldats congolais et 7.124 porteurs congolais ;
150 brancardiers tués ou disparus et...
98 décédés des blessures encourues ;
54 médecins tués ou décédés de leurs blessures ;
18 infirmières décédées.
(NB: sources non vérifiables)
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A voir également, www.horizon14-18.eu : ici
Par PIERRE MOREL
jeudi 24 mai 2012
Réf. bas de page...
L’agglomération liégeoise a joué un rôle majeur dans la guerre 14-18.
La ville reçut d’ailleurs à une Légion d’Honneur collective en 1919.
Après Liège 2015 et avant Liège 2017, voici Liège 2014 ! Cette année-là, on célèbrera un peu partout le centenaire de la guerre de 14-18, la, hélas !, très mal nommée « der des ders ». Une guerre où l'agglomération liégeoise joua un rôle majeur, qui valut d'ailleurs à la ville une Légion d'Honneur collective en 1919 : « En août 1914, la belle résistance des forts liégeois, pendant une dizaine de jours, ralentit la progression allemande et permit à l'armée française de mobiliser en masse, rappelle l'historien Quentin le Bussy. Ce n'est pas pour rien que c'est à Liège qu'on a érigé le mémorial interallié en mémoire des soldats morts. »
Pour la commémoration, les gouvernements fédéral et régional lanceront des appels à projets qu'ils subsidieront. À Liège, un comité d'organisation de la commémoration, rassemblant l'ensemble des communes, la Province, les mouvements patriotiques et diverses ASBL, a été mis en place pour mettre sur pied un programme.
« Nous en avons déjà tracé quelques grandes lignes, avec l'aide de l'historienne Laurence Van Ypersele, spécialiste de la Première Guerre mondiale, souligne le député provincial (PS) Paul-Emile Mottard, qui préside ce comité d'organisation. On devrait ainsi organiser un grand colloque à l'Université de Liège, mettre sur pied une expo au Musée de la Vie wallonne sur la vie en 1914, mettre au point un dossier pédagogique, offrir un son et lumière sur la place Saint-Lambert. Et les communes les plus emblématiques, comme Visé ou Thimister, ont par ailleurs été sollicitées. »
Une ébauche de programme que le parti Écolo estime, dans une lettre ouverte au bourgmestre de Liège et au président du conseil provincial, encore bien trop lacunaire.
Tous candidats Écolo aux élections communales ou provinciales, les six signataires (1) sont aussi historiens diplômés de l'ULg. Et ils y vont d'une série de propositions complémentaires : création d'une plaque pour les soldats allemands enterrés à Robermont, organisation d'une exposition sur les quatre années d'occupation, d'une exposition artistique au Mamac qui mêlerait œuvres d'artistes de l'époque envoyés au front et d'artistes contemporains.
« Pour les raisons précitées, et aussi dans une optique touristique, Liège doit vraiment faire tourner les regards en 2014 », reprend Quentin le Bussy, un des signataires.
Parmi les propositions, il y a des choses qui peuvent sembler plus anecdotiques mais très symboliques. Par exemple, celle de remettre la statue équestre de Charlemagne dans son axe initial : « La statue était à l'origine tournée vers Aix-la-Chapelle, où l'empereur régna. Après la guerre, on l'a tournée vers la France », rappelle Quentin le Bussy.
Étonnante aussi cette histoire du « café liégeois » : « Ce sont les serveurs de café parisiens qui, en l'honneur de la résistance de Liège, ont renommé ainsi en 1914 le “café viennois” devenu ennemi ! » Les historiens Écolo veulent donc mettre ce café liégeois à l'honneur via un concours culinaire. D'autre part, ils imaginent un concours international pour renouveler la décoration « vieillotte » de la station de métro parisien « Liège » qui, avant guerre, s'appelait Berlin !
« Nous sommes ouverts à toutes les propositions », rassure Paul-Emile Mottard.
(1) Virginie Godet, Caroline Saal, Matthieu Content, Quentin le Bussy, Jonathan Piron, Erwin Moos.
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Source : http://www.lesoir.be/regions/liege/2012-05-24/la-grande-guerre-commemoree-a-liege-917686.php
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Les ordres nationaux priment sur toutes autres médailles (compagnie, commémoratives, etc.).
En premier lieu on arbore les décorations nationales, civiles ou militaires.
Ensuite, respectant le même ordre, on ne porte que la distinction la plus haute.
Ainsi, par exemple, lorsqu'on porte une médaille pour 30 ans de carrière proffessionnelle, on n'exhibe plus celle de 20 ans de service.
Les ordres nationaux belges cités par ordre de priorité et qui correspondent à l'ordre chronologique de leur institution pouvant encore être accordés sont :
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Rmq.: il existe une subdivision hiérarchique, qui fait que les ordres nationaux sont groupés en 9 catégories.
Les catégories mentionnées par ordre de priorité sont les suivantes :
1. Grand Cordon de l'ordre de Léopold (aussi appelé Grand-Croix)
Grand Croix de l'ordre de la Couronne
Grand Croix de l'ordre de Léopold II
2. Grand officier de l'ordre de Léopold
Grand officier de l'ordre de la Couronne
grand officier de l'ordre de Léopold II
3. Commandeur de l'ordre de Léopold
Commandeur de l'ordre de la Couronne
Commandeur de l'ordre de Léopold II
4. Officier de l'ordre de Léopold
Officier de l'ordre de la Couronne
Officier de l'ordre de Léopold II
5. Chevalier de l'ordre de Léopold
Chevalier de l'ordre de la Couronne
Chevalier de l'ordre de Léopold II
6. Palmes d'Or de l'ordre de la Couronne
pas d'équivalent
7. Palmes d'Argent de l'ordre de la Couronne
pas d'équivalent
8. Médaille d'Or de l'ordre de la Couronne
Médaille d'Or de l'ordre de Léopold II
9. Médaille d'Argent de l'ordre de la Couronne
Médaille d'Argent de l'ordre de Léopold II
10. Médaille de Bronze de l'ordre de la Couronne
Médaille de Bronze de l'ordre de Léopold II
Décoration militaire reçue pour service exceptionnel ou acte de courage, bravoure ou dévouement de 1ère ou 2e classe (art 4) Décoration militaire Croix de Guerre 14-18 Croix de guerre 1914-1918 Croix de Guerre 1914-1918 Croix de Guerre 40-45 Croix de Guerre 1940-1945 Médaille de la Résistance 40-45 Médaille de la Résistance 1940-1945 Croix de l'Yser Croix de l'Yser Médaille de l'Yser Croix de Feu Croix du Feu Croix de Feu 1914-1918 Croix du Prisonnier Politique 40-45 Croix du Prisonnier Politique 1940-1945 Croix et Médailles Maritimes 14-18 Décoration maritimes de guerre 1914-1918 Décoration Maritime 1914-1918 Croix et Médailles Civiques 14-18 Décoration civique 1914-1918 Décoration Civile 1914-1918 Croix et Médailles Civiques 40-45 Décoration Civile 1940-1945 Croix des Evadés 40-45 Croix des Evadés 1940-1945 Médaille de la Reconnaissance Belge 1940-1945 Médaille de la Reconnaissance Belge 1940-1945 Médaille du Volontaire-Combattants 14-18 Médaille du volontaire combattant 1914-1918 Médaille du Combattant Volontaire 1914-1918 Médaille du Volontaire 40-45 Médaille du Volontaire 1940-1945 Médaille du Volontaire de Guerre (créée en 1952) Guerre de Corée Médaille du Volontaire de Guerre-Combattant (Pugnator) Ops Etrangères Médaille de la Victoire 14-18 Médaille de la Victoire 14-18 Médaille de la Victoire 1914-1918 Médaille du Militaire-Combattant 40-45 Médaille du Combattant Militaire de la Guerre 1940-1945 Médaille Commémorative 14-18 Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Médaille Commémorative de la Guerre 1914-1918 Médaille Commémorative 40-45 Médaille Commémorative de la Guerre 1940-1945 Médaille du Prisonnier de Guerre 40-45 Médaille des Prisonniers de Guerre 1940-1945 Médaille Maritime 40-45 Médaille Maritime 1940-1945 Médaille Commémorative des Campagnes d'Afrique 14-18 Médaille commémorative de la campagne d'Afrique (1)
Médaille commémorative de la campagne d'Afrique(2) Médaille Commémorative des Campagnes Africaines 1914-1917 Médaille Commémorative de la campagne d'Abyssinie 40-45 Médaille Commémorative de la Campagne d'Abyssinie Médaille Africaine de Guerre 40-45 Médaille de la Guerre Africaine 1940-1945 Médaille du Prisonnier Politique 14-18 Médaille du prisonnier politique 1914-1918 Médaille des Prisonniers Politiques 1914-1918 Croix des Déportés 14-18 Croix des déportés 14-18 Croix des Déportés 1914-1918 Médaille du Résistant Civil 40-45 Médaille de la Résistance Civile Médaille du Réfractaire 40-45 Médaille des Réfractaires Médaille du Roi Albert Médaille du Roi Albert (1)
Médaille du Roi Albert (2)
Médaille de la Reine Elisabeth Médaille du Roi Albert Médaille de la Reine Elisabeth Médaille de la Reine Elisabeth (1)
Médaille de la Reine Elisabeth (2) Médaille de la Reine Elisabeth Médaille de l'Yser Médaille de l'Yser Médaille de l'Yser Fourragères Fourragères Médaille commémorative du Comité National 14-18 Médaille commémorative du Comité National Médailles du Comité National de Secours et d'Alimentation 1914-1918 Médaille de Liège 1914 Médaille de Liège 1914 Médaille de Liège 1914 Médaille de la Restauration nationale 14-18 Médaille de la Restauration Nationale Médailles de la Restauration Nationale 1914-1918 Médaille commémorative coloniale 14-18 Médaille commémorative coloniale 1914-1918 Médaille Coloniale Commémorative 1914-1918 Médaille de gratitude 40-45 Médaille de la Reconnaissance Belge 1940-1945 Médaille de l'effort colonial 40-45 Médaille de l' Effort de Guerre Colonial 1940-1945 Médailles des Résistants aux Nazisme dans les Territoires Annexés Medailles des Résistants aux Nazisme dans les Territoires Annexés Croix d'Honneur de la Croix Rouge de Belgique 1940-1945 La Croix d' Honneur de la Croix Rouge de Belgique 1940-1945 Palmes de Bronze de la Croix Rouge de Belgique 1940-1945 Les Palmes Bronzes de la Croix Rouge de Belgique 1940-1945 Médaille des Centres de Recrutement de l'Armée belge Médaille des Centres de recrutement de l'Armée belge 40-45 Distinctions honorifiques et autres médailles militaires (Décoration Militaire reçue pour ancienneté,...) Les croix et médailles militaires Croix militaire de 1ère classe et 2e classe (officiers) Croix militaire 1ere ou 2e classe Décoration militaire 1ère classe et 2e classe (troupe) Décoration militaire 1ere et 2e classe Décorations du Travail Décoration du Travail-octroi Diverses décorations civiles (Mérite Sportif, Mérite Familial, Mérite Agricole, PTT, ...) Autres Médailles Diverses décorations civiles :
compagnies, ordres privés ou religieux respect des mêmes règles de préséance
A propos de l'Ordre de Léopold...
La décoration de l'ordre consiste en une croix blanche émaillée portant une guirlande de laurier et de chêne entre chacune des quatre branches. Le centre est constitué d'un écusson émaillé entouré d'un cercle rouge entre deux petits cercles d'or, avec, à l'envers, les armes du royaume et la devise en lettres d'or en exergue et au revers, "le chiffre" du Roi Léopold Ier, composé de deux "L" et de deux "R". Le tout est surmonté d'une couronne royale.
La couleur choisie pour le ruban est le violet amarante. Cette décoration est l'équivalent français de la Légion d'honneur.
Certaines personnalités françaises ont d'ailleurs été reçues dans cet ordre, pour leur renommée internationale, ou pour services rendus à la Belgique. Elles ont été promues directement au grade de commandeur, dont, notemment, Edgard de Larminat, Hélène Carrère d'Encausse, Maurice Druon, Maurice Béjart, Nicolas Sarkozy...
Le ruban peut être orné d'épées croisées pour attribution en période de guerre (en or pour les officiers et en argent pour les chevaliers). Seules les médailles décernées pendant la première Guerre mondiale ne comportent pas d'agrafe au-dessus des épées. Pour les décorations remises durant la seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, une agrafe, d'or au d'argent selon le grade, précise s'il s'agit de la période 40-45 ou de celle de Corée. Le ruban peut également être liseré d'or pour acte spécial de valeur, rayé d'or pour acte de mérite exceptionnel, être chargé d'une étoile d'argent pour mérite spécial, ou encore d'une étoile d'or pour citation à l'ordre du Jour.
Distinctions par degrés hiérarchiques (rappel)...
Grand Cordon de l’Ordre de Léopold (civil - militaire - maritime),
Grand-Croix de l’Ordre de la Couronne,
Grand-Croix de l’Ordre de Léopold II.
Grand officier de l’Ordre de Léopold (civil - militaire - maritime),
Grand officier de l’Ordre de la Couronne,
Grand officier de l’Ordre de Léopold II.
Commandeur de l’Ordre de Léopold (civil - militaire - maritime),
Commandeur de l’Ordre de la Couronne,
Commandeur de l’Ordre de Léopold II.
Officier de l’Ordre de Léopold (civil - militaire - maritime),
Officier de l’Ordre de la Couronne,
Officier de l’Ordre de Léopold II.
Chevalier de l’Ordre de Léopold (civil - militaire - maritime),
Chevalier de l’Ordre de la Couronne,
Chevalier de l’Ordre de Léopold II.
Palmes d’or de l’Ordre de la Couronne,
Palmes d’argent de l’Ordre de la Couronne.
Médaille d’or de l’Ordre de la Couronne,
Médaille d’or de l’Ordre de Léopold II.
Médaille d’argent de l’Ordre de la Couronne,
Médaille d’argent de l’Ordre de Léopold II.
Médaille de bronze de l’Ordre de la Couronne,
Médaille de bronze de l’Ordre de Léopold II.
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