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Préalablement, être attentif quant à la disposition des pièces avant tout démontage de composants. Ne pas hésiter à exécuter des croquis ou prendre des photos (même si certains professeurs n’aiment pas trop la méthode)...
En cas de problème ou d’hésitation, il est bon de savoir que la logique ‘mécanique’ veut que les pièces les plus délicates et fines se trouvent au niveau de la régulation et qu’inversement les plus ‘costaudes’ soient positionnées côté «moteur et puissance» ; dans les alentours proches du barillet…
La première opération importante, - AVANT TOUTE CHOSE -, consiste à effectuer le désarmement du ressort de barillet.
Auquel cas où vous ne le feriez pas, vous vous exposeriez à de la casse, presqu’à coup sûr, lors de la dépose de l’ancre….
Manipulations nécessaires au désarmement du calibre ; de la libération de la contrainte mécanique, et donc, de la pression exercée sur l’ensemble du train de rouage…
Armer légèrement la montre, au moyen de la couronne et de sa tige de remontoir, afin de soulever le cliquet engagé dans les dents du rochet (haut du barillet).
Avec des brucelles, un tournevis fin ou une pointe, maintenir en arrière le «doigt» du cliquet, afin de le désaccoupler (désengager) des dents du rochet… tout en maintenant la tige de remontoir fermement pincée entre le pouce et l’index… ; relâcher doucement celle-ci, afin de laisser «filer», la couronne entre les doigts…, jusqu’à la libération totale de l’énergie emmagasinée au niveau du ressort du barillet.
Ensuite,
Si cela n’a pas encore été réalisé, enlever les aiguilles, après s’être assuré d’avoir protégé le cadran des griffures et de tous autres marquages d’outils, grâce à un arrache aiguille ou à deux leviers de levage (des petits tournevis peuvent également servir à cet effet). Attention de protéger les aiguilles de tout risque de perte (saut dans l’espace de travail)…
Ôter le cadran en desserrant les 2 ou 3 vis (ou les clips d’¼ de tour) de maintien des pieds de cadran, situées à l’arrière ou sur le côté de la platine (nb : parfois collé au moyen de double face…).
Retirer le clinquant (rondelle en laiton), la fine pièce servant à tenir écarté du cadran, et, dans sa position d'accouplement ('en prise'), la roue des heures...
Après avoir dévissé la vis de maintien du coq sur la platine, enlever délicatement le pont en faisant attention à ce que le balancier ne demeure pas accroché sous la roue de centre et de l’ancre. Auquel cas, vous risqueriez de fausser le spiral.
Desserrer les deux vis de maintien du pont d'ancre et enlever celui-ci.
Déposer l'ancre, en vous étant bien assuré - d’AvOIR BiEN DéSARMé - le mécanisme de la montre (voir supra).
Dévisser les deux vis de maintien du pont de rouage et retirer ce dernier en le soulevant au moyen d’un tournevis adapté au cran de démontage situé à la base de la pièce (par effet de levier…).
Retirer ensuite les trois éléments suivants : roue d'échappement, roue de seconde et roue de moyenne.
Dévisser la vis de fixation du rochet et retirer celui-ci de son emplacement.
Oter la vis du cliquet, et retirer celui-ci, ainsi que le ressort de type filaire situé au-dessous (maintenir une main au-dessus de l’ensemble, auquel cas où le ressort aurait la bonne idée de vouloir s’éclipser)…
Dévisser la fixation de la roue de couronne (filet gauche / inversé !), déposer celle-ci, de même que la petite rondelle (écarteur) située en son centre.
Retirer la roue des heures.
Désaccoupler la chaussée montée à serrage sur la tige de centre (accouplement servant à effet embrayage-débrayage), au moyen d’une pince de type tenaille ou au moyen d’un outil prévu à cet effet. Effectuer la manœuvre sans fausser l’ensemble, c'est-à-dire, bien perpendiculairement à la platine.
Dévisser les trois vis de maintien du pont de barillet et déposer celui-ci.
Retirer la roue de centre et le barillet.
Retourner la platine…
Dévisser le ressort de tirette et retirer cette dernière.
Retirer les renvois et la roue de minuterie.
Afin d’éviter tout risque de perte du ressort de bascule maintenu sous tension, couvrir partiellement celui-ci avec un cabron (pièce plane faisant office de poussoir ou de 11e doigt).
Retirer le ressort au moyen de brucelles.
Déposer la bascule.
Dévisser la vis de tirette, afin de libérer la tige de remontoir sur laquelle coulissent : le pignon baladeur (ou coulant) et le pignon de remontoir.
NB : la tige de remontoir devra être ôtée au-dessus d’une surface permettant la récupération des deux « pièces mobiles » !
Repositionner le coq avec son balancier, afin de faciliter le démontage de l'incabloc.
Maintenir le coq équipé de son balancier en place ; vérifier son bon mouvement (‘libre’).
Sur l’autre face, côté cadran, retirer à son tour l'incabloc du balancier (la lyre devra être libérée en deux temps, afin d’éviter une trop forte contrainte, et un risque de bris).
En ce qui concerne le barillet…
Si celui-ci n’est pas trop ancien, il sera possible de l’ouvrir, en ôtant son couvercle.
L'axe pourra être ensuite déposé, alors que le ressort demeurera en place.
Notons que pour des montres anciennes ou automatiques, il sera impératif de retirer le ressort de sa boîte ; opération indispensable, pour un remplacement du ressort, et un graissage de la paroi intérieure du barillet sera nécessaire, dans le cas des montres automatiques, ceci, afin d’obtenir un glissement ‘fluide’ de la bride…
Le ressort de barillet sera vérifié et à considérer comme usé si ‘naturellement tordu’. Compter une dimension égale à 9/10 de la hauteur de l’intérieur du barillet, en cas de remplacement du ressort.
Toutes les pièces sont à présent prêtes pour le nettoyage (essence ou naphte rectifié, ou produits spécifiques), la vérification, le huilage / graissage, ainsi que pour le remontage.
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Voir là, PDF : http://lucpottiez.jimdo.com/divers/
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Existe-t-il des différences majeures entre les calibres automatiques suisses ETA modèles 2824 et 2892 ?
Répondant à des impératifs liés à la mode de "l’ultra mince" des années 60, le calibre 2892-A2 est moins épais d’un millimètre comparativement au calibre 2824. Le 2892 possède, en outre, une réserve de marche de 42 heures, soit 4 de plus que le 2824, avec 21 rubis contre 25 au 2824.
Niveaux de finition
Le 2824 se décline en 4 degrés de finition, à savoir : standard, élaboré, top ou chronomètre ; en argenté ou en doré.
Le 2892 est fabriqué dans ces mêmes 4 déclinaisons.
A propos des différences techniques…
Comparons le 2824 au 2892
- les rouages et le balancier du 2824 sont plus grands ;
- le support du rotor (masse oscillante) est plus petit ;
- deux roues inverseuses sont présentes dans le système automatique ;
- les roues de rochet et de couronne sont visibles sur les ponts ;
- le dispositif automatique ne recouvre qu'une faible partie du mouvement.
Modules complémentaires (complications)
Les deux calibres acceptent des modules de complication, sans difficulté.
Généralement, les fabricants préfèrent utiliser le calibre 2892, du fait qu’il est moins épais d'un millimètre que son frère, le 2824 : 3,6mm pour le 2892 contre 4,6mm au 2824.
Ces deux mouvements sont tout à la fois robustes, fiables et précis.
Les différences physiques entre le 2824 et le 2892 ne peuvent pas déterminer que le modèle 2892 soit techniquement supérieur au 2824.
Notons toutefois que le 2892 est préféré au 2824, à cause de son épaisseur et du fait qu’il donne l’impression d’être plus costaud (grosse fixation centrale à roulement à bille, maintenue par trois vis). Outre le fait que la masse oscillante est maintenue par 3 points, rien ne prouve dans les faits que la masse mobile du 2824 se défasse de sa partie fixe, par le fait d’un dévissage de la vis centrale (des composants modernes et fiables de type Loctite existent ; ils interdisent "tout dévissage intempestif").
Question prix…
Comparativement, notons que de ce point de vue là, les prix pratiqués sont quasiment identiques pour les 2824 et 2892 (compter de 125 à 230 € pièce, selon le point de vente).
Suisse - Japon
Depuis 2010, le 2892, possède son équivalent japonais… le calibre Miyota 9015, fabriqué avec une très belle finition au profil couleur alu, "sec" d’aspect, rectiligne, effilé et matifié…
ETA d'emballage...
Fonctionnellement, ces deux "anciens" mouvements ETA ont fait leurs preuves, depuis les années 70. Mais aussi, les services techniques d’ETA ont eu tout le temps nécessaire pour peaufiner leurs produits phares…
De nombreuses maisons horlogères ont adopté le 2892 comme calibre de base pour équiper leur production ; parfois, ces mêmes entreprises "terminent" elles-mêmes la finition, le perfectionnement ou les réglages.
La version Omega du 2892, produite par ETA, qu'on retrouve dans la Seamaster, mais aussi le modèle élaboré par IWC, qui se situe au cœur de la Mark XV, sont des exemples singuliers de "customisation" de la "mécanique".
Ces déclinaisons du 2892 constituent des réinterprétations améliorées du 2892 : des réappropriations parfois si différentes de l’original qu'on pourrait presque dire qu'il s'agit là de nouveaux mouvements, tant ils sont éloignés dans leur finition, de la version originelle.
Ainsi, parfois…
Les ressorts sont changés, les platines redécoupées afin d’être plus fonctionnelles ou esthétiques. Les parties sujettes au réglage sont boostées, affinées...
Au bout du compte, l’aspect se voit amélioré du point de vue qualitatif et cela s'en ressent. En termes de précision de fonctionnement, les versions d’IWC, d’Omega ou de Gérard Périgault, du modèle 2892 sont plus stables sur le long terme que celles des versions, plus simples, de Longines ou de Sinn, par exemple.
L’exemple d’Oméga…
Le calibre 2500 est basé sur l'ETA 2892 mais très profondément retravaillé.
Diamètre 12,5 lignes (27,2mm) épaisseur 3,6mm.
44 heures de réserve de marche
remontage automatique bidirectionnel
Echappement Daniel avec 25.200 alternances/heures, au lieu de 28.800 (4Hz)
Le 2500 est décoré avec perlage* de la platine et côte de Genève** sur les ponts et le rotor.
Le barillet est soleillé***, et, rareté… monté sur rubis.
* Le perlage
Opération qui consiste à décorer la platine ou autres pièces, telles les boitiers, les cadrans, les noyures de ponts, par des ronds concentriques plus ou moins rapprochés.
** La côtes de Genève
Ce décor, constitué de bandes parallèles donnant une impression de relief, est le plus souvent réalisé sur des surfaces planes (platines, masses oscillantes...), mais aussi sur des ponts.
*** Le soleillage
Le soleillage est une décoration, formée de lignes ayant toutes le même point d'intersection, qui donne à la pièce l'aspect d'un rayonnement de soleil. Cet ornement à traits rayonnants est réalisé au moyen d'une meule cloche qui marque des traits orientés de manière à obtenir des lignes droites passant par le même point central.
Plus d'info : ici
Particularités techniques entre 3 calibres ETA (2824 ; 2898 et 7750)...
Deux lustes pour Raidillon...
Plein feu sur...
Texte à venir...
Avant-propos
Constat...
Lorsqu’on est amené, comme nous, à utiliser internet pour se documenter dans un domaine particulier, on est étonné de constater deux choses : primo, combien certaines sociétés sont peu référencées, voire discrètes, sur la toile : situation d’autant plus regrettable pour l’internaute, soucieux de trouver réponse à son questionnement ; secundo, qu’une demande réelle existe (les forums de discussion en sont le reflet) de la part de l’internaute de pouvoir obtenir de l’information sur un fabricant ou un produit donné de manière informelle, plus confidentielle ou ‘humaine’, par delà les réseaux officiels de communication des entreprises (site perso, publicité, publi-reportage, etc.) ou les médias.
Présentation
Implantée, en retrait, et, à moins de cinq minutes en voiture de la gare et du front de mer, à Ostende, la S.A. LIC (Leader Industrie Cuir) a été fondée en 1971 par Yves Thomas, aujourd’hui décédé.
Cette société occupe un peu plus de vingt personnes, essentiellement des femmes formées à la couture.
Malgré les rigueurs de la crise financière de 2008, la société LIC reprend ‘du cuir de la bête’ et propose tant du prêt-à-porter de série que du ‘haut de couture’… ce même haut de gamme répondant à une demande croissante de la part des manufacturiers, ou assembleurs horlogers, pour la plupart suisses…
La fabrication
Le choix des matériaux usités contribue, tant au succès, pour le degré de finition qu’obtiendra le produit que pour le ‘look’ particulier qui serait infléchi à celui-ci.
En fin de compte, le caractère et l’habillage d’une montre, au niveau de son bracelet, seront indissociables du choix de celui-ci, qu’il soit métallique, en cuir, en nylon, en tissu, ou, autre matière.
L’origine des cuirs
Provenant essentiellement de France, d’Italie ou de Russie, les cuirs utilisés chez LIC sont de toutes natures. Ils vont du galuchat (raie) au croco, en passant par le veau, l’autruche ou le serpent. D’autres composants ou matières sont également utilisés, tels : le caoutchouc, les matériaux composites, des textiles, des satins à base de soie, etc. Ces produits sont sélectionnés, non seulement en fonction de leur texture, de leur couleur ou de leur spécificité intrinsèque, mais aussi, dans le but de se marier harmonieusement avec le produit final, qu’il soit de type sportif, classique, militaire, ‘vintage’, jeune…
Phases et processus de fabrication
Le processus de fabrication d’un bracelet montre passe par les étapes suivantes…
En fonction du type de montre à équiper, le choix d’un design et la sélection d’une ou des matières de base sont les critères qui orienteront de manière plus originale ou spécifique le processus de fabrication.
Etapes de la fabrication
1. La coupe
Les pièces sont découpées dans des surfaces plus ou moins grandes de cuir ou autre, à l’emporte-pièce et au moyen d’une presse pneumatique ensuite.
2. La refente et le parage
Les pièces de cuir sont ensuite passées à la refendeuse afin d’obtenir un cuir à l’épaisseur souhaitée. La pareuse ou la fraise quant à elles permettent, avant collage, de réaliser des biseaux autorisant un assemblage à l’esthétique parfaite.
3. Le montage
Une fois les éléments composant le bracelet sélectionnés, ils sont ensuite encollés à la main ou au moyen d’un pistolet à air (pneumatique). Après que les colles se soient reposées, les constituants sont assemblés sur la table de montage, et, finalement pressés ensemble à l'aide d'un marteau ou plus généralement sous presse pneumatique.
4. La couture à la main ou à la machine
Généralement réalisées au moyen de fils de lin ou de nylon, les coutures sont terminées par des points d’arrêt coupés et « stoppés », dans certains cas, au moyen d’un fer à souder.
5. Le perçage
Réalisé au moyen d’une série d’emporte-pièces assemblés en 1 (monobloc) et parfaitement alignés, la découpe des trous est réalisée aux dimensions et à la forme de l’aiguille de la boucle de fermeture. Cette opération est également réalisée au moyen d’une presse pneumatique.
6. Le ponçage, la teinte ou la peinture
Après avoir été poncés à la main ou à la machine, la tranche ainsi que, parfois, les trous, qui ornent l’intérieur de certains bracelets (‘sport’) sont enduits de peinture, teintés, lissés ou parfois encore cirés.
7. Le filetage
La phase de filetage permet, tout à la fois, d’assouplir le cuir tout en lui procurant un fini grâce au trait rehaussant la partie entre la couture et le bord extérieur du bracelet.
8. L’impression d’un logo, d’une marque…
Matricé à la presse, au nom de l’entreprise LIC ou au logo d’une marque horlogère, peu ou fort prestigieuse, la doublure du bracelet sortira de manière plus ou moins "griffée" de l’atelier…
9. La finition et le contrôle
Afin de satisfaire au cahier des charges des plus prestigieuses marques, l’entreprise se doit de procéder à une inspection stricte de sa production. La moindre imperfection dans l’exécution se voit immanquablement sanctionnée d’envoi au rebut. Pour preuve, la quantité d’objets divers que nous avons eu l’occasion de voir au rayon des déclassés (pour : légères griffures, coutures non parallèles, etc.).
Le capital humain, la main d’œuvre…
Manquant cruellement de main d’œuvre spécialisée dans le secteur du cuir, l’entreprise LIC, forme un personnel provenant du monde de la couture. En ces temps de chômage, LIC demeure une entreprise en perpétuelle recherche de main d’œuvre spécialisée. Toujours bon à savoir…
En guise de conclusion...
Comme nous avons pu le constater lors de la visite des ateliers, ou en nous documentant sur internet, la société LIC offre, en direction du secteur horloger, un choix important de modèles nécessitant parfois jusqu’à 147 opérations différentes dans le processus de fabrication. Ce faisant, en fonction des matériaux utilisés, ou, plus simplement suivant le temps nécessaire à sa fabrication, nous savons que le prix d’un bracelet peut aisément varier du simple au triple. Fort malheureusement, à ce sujet, nous ne pouvons guère en dire plus, faute d’avoir obtenu de la part de la société LIC, le complément d’informations nécessaire à la finalisation de cet article.
En ce qui concerne le réseau de distribution, nous savons les montres Raidillon équipées de bracelets LIC. Nous pouvons dès lors supposer cet horloger à même de fournir à la clientèle des produits marqués au crocodile ostendais…
Mais aussi…
Sont entre autres clients du fabricant LIC : Bell & Ross (F), BRM (F), l’horloger bijoutier Tollet (B), Raidillon (B), Elton John, la Cour de Belgique…
Référencés et en vente sur internet, pour des dimensions de bracelets en cuir et en tissu, couvrant les tailles de 12 à 26 mm : http://www.watch-band-center.com/watchstrap-h877-Lic-Ateliers.html (site et société allemands).
Pour information complémentaire…
Ce qui se dit entre autres sur certains forums : http://forumamontres.forumactif.com/t39709p15-bracelets-alligator-hirsch-di-modell-hadley-roma ; http://forum.chronomania.net
Pour toute demande concernant les produits LIC, voir les références ci-dessous…
LIC
Leegaertsdijk 8 - Industriezone - B8400 Oostende
Belgium
Tél. +32 (0)59/80 04 07
Fax +32 (0)59/70 77 83
E-mail: thomas@lic-oostende.be
A vous, de passage...
Merci de vous êtes arrêté(s), le temps d'un instant, sur mon blog...
A voir : www.horizon14-18.eu !