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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 13:15
DSC_0185B.jpg  L'Homme à la trace
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Le morceau de bois présenté ici, sculpté par mes soins, provient de la Forêt de Faulx, en Lorraine ; endroit dans lequel il est coutumier de devoir avertir les bûcherons des dangers encourus. Ainsi : "Attention : mitraille". Ce qui veut dire, - en clair -, que les conflits armés ont laissé derrière eux, ici et dans la région où je vis, des traces ; stigmates liés à la guerre, aux débris de métaux fichés dans le corps des arbres, en plus de ceux ayant touché des hommes, et, au grand nombre d'obus et de projectiles de tous types enfouis dans les sols, ou, encore, des matières chimiques soustraites au regard, car ensevelies ou dissoutes dans les terres...
Aujourd'hui même, en certains endroits de Meurthe-et-Moselle, et en d'autres lieux, il y a lieu, faut-il le rappeler, d'être encore(-très-) vigilent et prudent !?
Mais encore…
Il est aussi impératif de prendre de grandes précautions…, de dégager soigneusement le sol, lorsqu'il prend l'envie à l'homme de faire du feu. En d'autres circonstances, de s'arrêter immédiatement, lorsque dans sa tâche, la chaîne de la tronçonneuse, ou d'autres outils de coupe, commencent à "faire des étincelles", au contact du métal ferreux enfoui dans l'âme du bois…
En ramassant la pièce (branche) qui m'a permis de réaliser ma sculpture, j'ai tout de suite remarqué une trace foncée, importante, et, apparente en surface ; une coloration due à l'oxydation du fer ; de l'acier "qui fond", sous l'effet de l'humidité et de l'oxygène de l'air.
En sculptant cet élément, je me suis retrouvé au contact d'une pièce solide et très dure ; un morceau de métal bien ancré, comme enraciné à l'intérieur du tronçon de végétal ("un monde à l'an fer, en somme").
Depuis la Seconde Guerre mondiale (ou avant ?), l’éclat est demeuré dans une ramure de l'arbre, intact, ou presque.
Ainsi, avec le temps qui passe, le feuillu a, peu à peu, "absorbé, digéré" la "pièce à conviction".
L'arbre se serait-il ainsi, par le fait même, transformé en une forme particulière… de conservateur de l'Histoire des Hommes ?
Lors du façonnage de l'oeuvre, j'ai désiré, non seulement conserver "cette trace", mais aussi, en faire l'élément majeur de la sculpture.
A ces fins, je me suis efforcé de dénaturer au minimum la pièce en bois.
Je pense que dans l'aspect actuel de la chose, il est impératif de conserver en mémoire l'espace temps qui existe entre la furtivité de l'instant (explosion et projection) et l'intemporalité qui existe entre ce moment-là, qui relève du passé, et, la durée du temps qui nous sépare de l'action, jusqu'enfin, au moment de la découverte de ce qui constitue le produit abouti, LA résultante… C'est ce parcours intemporel, ou presque, qui m'émeut tant encore aujourd'hui, à propos de cette pièce unique à mes yeux.
Il est pour moi important de conserver en mémoire l'image du contraste qui (co)existe entre l'échelle temps, au regard de l'espérance de vie des hommes, cela, par rapport à l'existence moyenne d'un chêne, par exemple… Ce rapport "temps" contraste de manière significative entre les règnes animal et végétal.
Il est intéressant, enfin, par le biais de cet insignifiant bout de métal fiché dans le bois, de porter sa réflexion sur l'incidence qu'a l'action de l'homme sur son environnement, sous des aspects parfois insoupçonnés et d'un point de vue rationnel, matériel ou encore… temporel, historique, etc.
Enfin, subsiste, en mon cœur, le doute quant au fait que cet insignifiant morceau de métal ait pu, (ou non), infliger la mort, ou, dans une moindre mesure, occasionner une blessure à tout individu ayant pu se trouver dans la trajectoire de l'arbre, au moment de l'explosion du projectile…
Ainsi, et pour clore, ce simple bout de bois, transpercé d'un bout de métal rouillé, a éveillé en moi une réflexion. Celle qui porte mon attention sur les conditions de vie des hommes durant la guerre, et, cela, au travers des époques et par delà le temps qui passe.
Cet homme qui aurait pu se trouver entre les éclats de la pièce d'artillerie et l'arbre…, je l'ai imaginé au travers du seul élément qui demeure à travers le temps : ce morceau de métal enfiché dans ce qui a été jadis l'une des ramures d'un arbre majestueux…
Pour la petite histoire… Il est bon de se dire qu'après coup, qu'ensuite d'avoir encaissé la mitraille, cet arbre ait continué d'évoluer, et de la sorte réussi à re…pousser, comme d'un revers de branche, un segment d'Histoire qui ne le concernait guère.
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Christophe Le Moing (visible ici) + Luc Pz.(ici)
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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 00:11
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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 22:03

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Préalablement, être attentif quant à la disposition des pièces avant tout démontage de composants. Ne pas hésiter à exécuter des croquis ou prendre des photos (même si certains professeurs n’aiment pas trop la méthode)...

En cas de problème ou d’hésitation, il est bon de savoir que la logique ‘mécanique’ veut que les pièces les plus délicates et fines se trouvent au niveau de la régulation et qu’inversement les plus ‘costaudes’ soient positionnées côté «moteur et puissance» ; dans les alentours proches du barillet…

 

La première opération importante, - AVANT TOUTE CHOSE -, consiste à effectuer le désarmement du ressort de barillet.

Auquel cas où vous ne le feriez pas, vous vous exposeriez à de la casse, presqu’à coup sûr, lors de la dépose de l’ancre….

 

Manipulations nécessaires au désarmement du calibre ; de la libération de la contrainte mécanique, et donc, de la pression exercée sur l’ensemble du train de rouage…

 

Armer légèrement la montre, au moyen de la couronne et de sa tige de remontoir, afin de soulever le cliquet engagé dans les dents du rochet (haut du barillet).

Avec des brucelles, un tournevis fin ou une pointe, maintenir en arrière le «doigt» du cliquet, afin de le désaccoupler (désengager) des dents du rochet… tout en maintenant la tige de remontoir fermement pincée entre le pouce et l’index… ; relâcher doucement celle-ci, afin de laisser «filer», la couronne entre les doigts…, jusqu’à la libération totale de l’énergie emmagasinée au niveau du ressort du barillet.

 

Ensuite,

Si cela n’a pas encore été réalisé, enlever les aiguilles, après s’être assuré d’avoir protégé le cadran des griffures et de tous autres marquages d’outils, grâce à un arrache aiguille ou à deux leviers de levage (des petits tournevis peuvent également servir à cet effet). Attention de protéger les aiguilles de tout risque de perte (saut dans l’espace de travail)…

 

Ôter le cadran en desserrant les 2 ou 3 vis (ou les clips d’¼ de tour) de maintien des pieds de cadran, situées à l’arrière ou sur le côté de la platine (nb : parfois collé au moyen de double face…).

 

Retirer le clinquant (rondelle en laiton), la fine pièce servant à tenir écarté du cadran, et, dans sa position d'accouplement ('en prise'), la roue des heures... 

 

Après avoir dévissé la vis de maintien du coq sur la platine, enlever délicatement le pont en faisant attention à ce que le balancier ne demeure pas accroché sous la roue de centre et de l’ancre. Auquel cas, vous risqueriez de fausser le spiral.

 

Desserrer les deux vis de maintien du pont d'ancre et enlever celui-ci.

 

Déposer l'ancre, en vous étant bien assuré - d’AvOIR BiEN DéSARMé - le mécanisme de la montre (voir supra).

 

Dévisser les deux vis de maintien du pont de rouage et retirer ce dernier en le soulevant au moyen d’un tournevis adapté au cran de démontage situé à la base de la pièce (par effet de levier…).

 

Retirer ensuite les trois éléments suivants : roue d'échappement, roue de seconde et roue de moyenne.

 

Dévisser la vis de fixation du rochet et retirer celui-ci de son emplacement.

 

Oter la vis du cliquet, et retirer celui-ci, ainsi que le ressort de type filaire situé au-dessous (maintenir une main au-dessus de l’ensemble, auquel cas où le ressort aurait la bonne idée de vouloir s’éclipser)…

 

Dévisser la fixation de la roue de couronne (filet gauche / inversé !), déposer celle-ci, de même que la petite rondelle (écarteur) située en son centre.

 

Retirer la roue des heures.

 

Désaccoupler la chaussée montée à serrage sur la tige de centre (accouplement servant à effet embrayage-débrayage), au moyen d’une pince de type tenaille ou au moyen d’un outil prévu à cet effet. Effectuer la manœuvre sans fausser l’ensemble, c'est-à-dire, bien perpendiculairement à la platine.

 

Dévisser les trois vis de maintien du pont de barillet et déposer celui-ci.

 

Retirer la roue de centre et le barillet.

 

Retourner la platine…

 

Dévisser le ressort de tirette et retirer cette dernière.

Retirer les renvois et la roue de minuterie.

 

Afin d’éviter tout risque de perte du ressort de bascule maintenu sous tension, couvrir partiellement celui-ci avec un cabron (pièce plane faisant office de poussoir ou de 11e doigt).

Retirer le ressort au moyen de brucelles.

 

Déposer la bascule.

 

Dévisser la vis de tirette, afin de libérer la tige de remontoir sur laquelle coulissent : le pignon baladeur (ou coulant) et le pignon de remontoir.

NB : la tige de remontoir devra être ôtée au-dessus d’une surface permettant la récupération des deux « pièces mobiles » !

 

Repositionner le coq avec son balancier, afin de faciliter le démontage de l'incabloc.

Maintenir le coq équipé de son balancier en place ; vérifier son bon mouvement (‘libre’).

Sur l’autre face, côté cadran, retirer à son tour l'incabloc du balancier (la lyre devra être libérée en deux temps, afin d’éviter une trop forte contrainte, et un risque de bris).

 

En ce qui concerne le barillet…

Si celui-ci n’est pas trop ancien, il sera possible de l’ouvrir, en ôtant son couvercle.

L'axe pourra être ensuite déposé, alors que le ressort demeurera en place.

Notons que pour des montres anciennes ou automatiques, il sera impératif de retirer le ressort de sa boîte ; opération indispensable, pour un remplacement du ressort, et un graissage de la paroi intérieure du barillet sera nécessaire, dans le cas des montres automatiques, ceci, afin d’obtenir un glissement ‘fluide’ de la bride…

 

Le ressort de barillet sera vérifié et à considérer comme usé si ‘naturellement tordu’. Compter une dimension égale à 9/10 de la hauteur de l’intérieur du barillet, en cas de remplacement du ressort.

 

Toutes les pièces sont à présent prêtes pour le nettoyage (essence ou naphte rectifié, ou produits spécifiques), la vérification, le huilage / graissage, ainsi que pour le remontage.

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 20:15
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 10:27

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Existe-t-il des différences majeures entre les calibres automatiques suisses ETA modèles 2824 et 2892 ?

 

Répondant à des impératifs liés à la mode de "l’ultra mince" des années 60, le calibre 2892-A2 est moins épais d’un millimètre comparativement au calibre 2824. Le 2892 possède, en outre, une réserve de marche de 42 heures, soit 4 de plus que le 2824, avec 21 rubis contre 25 au 2824.

 

Niveaux de finition

 

Le 2824 se décline en 4 degrés de finition, à savoir : standard, élaboré, top ou chronomètre ; en argenté ou en doré.
Le 2892 est fabriqué dans ces mêmes 4 déclinaisons.

 

A propos des différences techniques…

Comparons le 2824 au 2892 

 

- les rouages et le balancier du 2824 sont plus grands ;
- le support du rotor (masse oscillante) est plus petit ;
- deux roues inverseuses sont présentes dans le système automatique ;
- les roues de rochet et de couronne sont visibles sur les ponts ;
- le dispositif automatique ne recouvre qu'une faible partie du mouvement.

 

Modules complémentaires (complications)

 

Les deux calibres acceptent des modules de complication, sans difficulté.

Généralement, les fabricants préfèrent utiliser le calibre 2892, du fait qu’il est moins épais d'un millimètre que son frère, le 2824 : 3,6mm pour le 2892 contre 4,6mm au 2824.

 

Ces deux mouvements sont tout à la fois robustes, fiables et précis.

 

Les différences physiques entre le 2824 et le 2892 ne peuvent pas déterminer que le modèle 2892 soit techniquement supérieur au 2824.

Notons toutefois que le 2892 est préféré au 2824, à cause de son épaisseur et du fait qu’il donne l’impression d’être plus costaud (grosse fixation centrale à roulement à bille, maintenue par trois vis). Outre le fait que la masse oscillante est maintenue par 3 points, rien ne prouve dans les faits que la masse mobile du 2824 se défasse de sa partie fixe, par le fait d’un dévissage de la vis centrale (des composants modernes et fiables de type Loctite existent ; ils interdisent "tout dévissage intempestif").

 

Question prix…

 

Comparativement, notons que de ce point de vue là, les prix pratiqués sont quasiment identiques pour les 2824 et 2892 (compter de 125 à 230 € pièce, selon le point de vente).

 

Suisse - Japon

 

Depuis 2010, le 2892, possède son équivalent japonais… le calibre Miyota 9015, fabriqué avec une très belle finition au profil couleur alu, "sec" d’aspect, rectiligne, effilé et matifié…

 

ETA d'emballage...

 

Fonctionnellement, ces deux "anciens" mouvements ETA ont fait leurs preuves, depuis les années 70. Mais aussi, les services techniques d’ETA ont eu tout le temps nécessaire pour  peaufiner leurs produits phares…

De nombreuses maisons horlogères ont adopté le 2892 comme calibre de base pour équiper leur production ; parfois, ces mêmes entreprises "terminent" elles-mêmes la finition, le perfectionnement ou les réglages.

La version Omega du 2892, produite par ETA, qu'on retrouve dans la Seamaster, mais aussi le modèle élaboré par IWC, qui se situe au cœur de la Mark XV, sont des exemples singuliers de "customisation" de la "mécanique".

Ces déclinaisons du 2892 constituent des réinterprétations améliorées du 2892 : des réappropriations parfois si différentes de l’original qu'on pourrait presque dire qu'il s'agit là de nouveaux mouvements, tant ils sont éloignés dans leur finition, de la version originelle.

Ainsi, parfois…

Les ressorts sont changés, les platines redécoupées afin d’être plus fonctionnelles ou esthétiques. Les parties sujettes au réglage sont boostées, affinées...

Au bout du compte, l’aspect se voit amélioré du point de vue qualitatif et cela s'en ressent. En termes de précision de fonctionnement, les versions d’IWC, d’Omega ou de Gérard Périgault, du modèle 2892 sont plus stables sur le long terme que celles des versions, plus simples, de Longines ou de Sinn, par exemple.

L’exemple d’Oméga…
Le calibre 2500 est basé sur l'ETA 2892 mais très profondément retravaillé.
Diamètre 12,5 lignes (27,2mm) épaisseur 3,6mm.
44 heures de réserve de marche
remontage automatique bidirectionnel
Echappement Daniel avec 25.200 alternances/heures, au lieu de 28.800 (4Hz)
Le 2500 est décoré avec perlage* de la platine et côte de Genève** sur les ponts et le rotor.
Le barillet est soleillé***, et, rareté… monté sur rubis.

 

* Le perlage
Opération qui consiste à décorer la platine ou autres pièces, telles les boitiers, les cadrans, les noyures de ponts, par des ronds concentriques plus ou moins rapprochés.
** La côtes de Genève
Ce décor, constitué de bandes parallèles donnant une impression de relief, est le plus souvent réalisé sur des surfaces planes (platines, masses oscillantes...), mais aussi sur des ponts.

*** Le soleillage

Le soleillage est une décoration, formée de lignes ayant toutes le même point d'intersection, qui donne à la pièce l'aspect d'un rayonnement de soleil. Cet ornement à traits rayonnants est réalisé au moyen d'une meule cloche qui marque des traits orientés de manière à obtenir des lignes droites passant par le même point central.

 

Plus d'info : ici

 

Particularités techniques entre 3 calibres ETA (2824 ; 2898 et 7750)...

 

eta-2824-et-2892.jpg

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 13:56

Deux lustes pour Raidillon...

 

Plein feu sur...

 

Texte à venir...

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 20:19
Un logo qui a fêté ses 40 ans en 2011... Un logo qui a fêté ses 40 ans en 2011...

 

Avant-propos

Constat...
Lorsqu’on est amené, comme nous, à utiliser internet pour se documenter dans un domaine particulier, on est étonné de constater deux choses : primo, combien certaines sociétés sont peu référencées, voire discrètes, sur la toile : situation d’autant plus regrettable pour l’internaute, soucieux de trouver réponse à son questionnement ; secundo, qu’une demande réelle existe (les forums de discussion en sont le reflet) de la part de l’internaute de pouvoir obtenir de l’information sur un fabricant ou un produit donné de manière informelle, plus confidentielle ou ‘humaine’, par delà les réseaux officiels de communication des entreprises (site perso, publicité, publi-reportage, etc.) ou les médias.

Présentation
Implantée, en retrait, et, à moins de cinq minutes en voiture de la gare et du front de mer, à Ostende, la S.A. LIC (Leader Industrie Cuir) a été fondée en 1971 par Yves Thomas, aujourd’hui décédé.
Cette société occupe un peu plus de vingt personnes, essentiellement des femmes formées à la couture.
Malgré les rigueurs de la crise financière de 2008, la société LIC reprend ‘du cuir de la bête’ et propose tant du prêt-à-porter de série que du ‘haut de couture’…  ce même haut de gamme répondant à une demande croissante de la part des manufacturiers, ou assembleurs horlogers, pour la plupart suisses…

L'atelier spacieux et superbement éclairé L'atelier spacieux et superbement éclairé
L'administration... L'administration...

La fabrication
Le choix des matériaux usités contribue, tant au succès, pour le degré de finition qu’obtiendra le produit que pour le ‘look’ particulier qui serait infléchi à celui-ci.
En fin de compte, le caractère et l’habillage d’une montre, au niveau de son bracelet, seront indissociables du choix de celui-ci, qu’il soit métallique, en cuir, en nylon, en tissu, ou, autre matière.

Fibre de carbone et satin précieux...
Fibre de carbone et satin précieux...
 

L’origine des cuirs  
Provenant essentiellement de France, d’Italie ou de Russie, les cuirs utilisés chez LIC sont de toutes natures. Ils vont du galuchat (raie) au croco, en passant par le veau, l’autruche ou le serpent. D’autres composants ou matières sont également utilisés, tels : le caoutchouc, les matériaux composites, des textiles, des satins à base de soie, etc. Ces produits sont sélectionnés, non seulement en fonction de leur texture, de leur couleur ou de leur spécificité intrinsèque, mais aussi, dans le but de se marier harmonieusement avec le produit final, qu’il soit de type sportif, classique, militaire, ‘vintage’, jeune…

Des cuirs plus ou moins "gras" et épais...
Des cuirs plus ou moins "gras" et épais...
 

Phases et processus de fabrication

Le processus de fabrication d’un bracelet montre passe par les étapes suivantes…
En fonction du type de montre à équiper, le choix d’un design et la sélection d’une ou des matières de base sont les critères qui orienteront de manière plus originale ou spécifique le processus de fabrication.

Etapes de la fabrication

1.    La coupe
Les pièces sont découpées dans des surfaces plus ou moins grandes de cuir ou autre, à l’emporte-pièce et au moyen d’une presse pneumatique ensuite.

Première phase de découpage Première phase de découpage "grossier"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.    La refente et le parage
Les pièces de cuir sont ensuite passées à la refendeuse afin d’obtenir un cuir à l’épaisseur souhaitée. La pareuse ou la fraise quant à elles permettent, avant collage, de réaliser des biseaux autorisant un assemblage à l’esthétique parfaite.

Vérification de l'épaiseur du cuir après refente (palmer micrométrique) Vérification de l'épaiseur du cuir après refente (palmer micrométrique)
Amincissement de la matière à l'endroit du collage Amincissement de la matière à l'endroit du collage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.    Le montage
Une fois les éléments composant le bracelet sélectionnés, ils sont ensuite encollés à la main ou au moyen d’un pistolet à air (pneumatique). Après que les colles se soient reposées, les constituants sont assemblés sur la table de montage, et, finalement pressés ensemble à l'aide d'un marteau ou plus généralement sous presse pneumatique.

Encollage face à un puissant extracteur Encollage face à un puissant extracteur
De la colle, en tous points de l'atelier... De la colle, en tous points de l'atelier...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4.    La couture à la main ou à la machine
Généralement réalisées au moyen de fils de lin ou de nylon, les coutures sont terminées par des points d’arrêt coupés et « stoppés », dans certains cas, au moyen d’un fer à souder.

Ici, pas droit à l'erreur... Ici, pas droit à l'erreur...
Stoppage et points d'arrêt au fer à souder Stoppage et points d'arrêt au fer à souder

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5.    Le perçage
Réalisé au moyen d’une série d’emporte-pièces assemblés en 1 (monobloc)  et parfaitement alignés, la découpe des trous est réalisée aux dimensions et à la forme de l’aiguille de la boucle de fermeture. Cette opération est également réalisée au moyen d’une presse pneumatique.  

Un outil qui garantit l'alignement et le calibrage des trous Un outil qui garantit l'alignement et le calibrage des trous ; à droite des emporte-pièces

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6.    Le ponçage, la teinte ou la peinture
Après avoir été poncés à la main ou à la machine, la tranche ainsi que, parfois, les trous, qui ornent l’intérieur de certains bracelets (‘sport’) sont enduits de peinture, teintés, lissés ou parfois encore cirés.

Le fils de la maison occupé à poncer la tranche d'un autruche... Le fils de la maison occupé à poncer la tranche d'un autruche...
Minutieusement, les trous sont peints un à un, à la main... Minutieusement, les trous sont peints un à un, à la main...
La tranche est passée au rouleau à peinture La tranche est passée au rouleau à peinture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7.    Le filetage
La phase de filetage permet, tout à la fois,  d’assouplir le cuir tout en lui procurant un fini grâce au trait rehaussant la partie entre la couture et le bord extérieur du bracelet.

8.    L’impression d’un logo, d’une marque…
Matricé  à la presse, au nom de l’entreprise LIC ou au logo d’une marque horlogère, peu ou fort prestigieuse, la doublure du bracelet sortira de manière plus ou moins "griffée" de l’atelier…

Des marques ou des noms prestigieux Des marques ou des noms prestigieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9.    La finition et le contrôle
Afin de satisfaire au cahier des charges des plus prestigieuses marques, l’entreprise se doit de procéder à une inspection stricte de sa production. La moindre imperfection dans l’exécution se voit immanquablement sanctionnée d’envoi au rebut. Pour preuve, la quantité d’objets divers que nous avons eu l’occasion de voir au rayon des déclassés (pour : légères griffures, coutures non parallèles, etc.).

Le capital humain, la main d’œuvre…

 Manquant cruellement de main d’œuvre spécialisée dans le secteur du cuir, l’entreprise LIC, forme un personnel provenant du monde de la couture. En ces temps de chômage, LIC demeure une entreprise en perpétuelle recherche de main d’œuvre spécialisée. Toujours bon à savoir…

L'équipe au complet... L'équipe au complet...
Deux générations d'artisans... Côte à côte, deux générations d'artisans...

 

 

En guise de conclusion...

Comme nous avons pu le constater lors de la visite des ateliers, ou en nous documentant sur internet, la société LIC offre, en direction du secteur horloger, un choix important de modèles nécessitant parfois jusqu’à 147 opérations différentes dans le processus de fabrication. Ce faisant, en fonction des matériaux utilisés, ou, plus simplement suivant le temps nécessaire à sa fabrication, nous savons que le prix d’un bracelet peut aisément varier du simple au triple. Fort malheureusement, à ce sujet, nous ne pouvons guère en dire plus, faute d’avoir obtenu de la part de la société LIC, le complément d’informations nécessaire à la finalisation de cet article.
En ce qui concerne le réseau de distribution, nous savons les montres Raidillon équipées de bracelets LIC. Nous pouvons dès lors supposer cet horloger à même de fournir à la clientèle des produits marqués au crocodile ostendais…
Mais aussi…
Sont entre autres clients du fabricant LIC : Bell & Ross (F), BRM (F), l’horloger bijoutier Tollet (B), Raidillon (B), Elton John, la Cour de Belgique…
Référencés et en vente sur internet, pour des dimensions de bracelets en cuir et en tissu, couvrant les tailles de 12 à 26 mm : http://www.watch-band-center.com/watchstrap-h877-Lic-Ateliers.html (site et société allemands).
Pour information complémentaire…
Ce qui se dit entre autres sur certains forums : http://forumamontres.forumactif.com/t39709p15-bracelets-alligator-hirsch-di-modell-hadley-roma ; http://forum.chronomania.net

Pour toute demande concernant les produits LIC, voir les références ci-dessous…

LIC

Leegaertsdijk 8 - Industriezone - B8400 Oostende

Belgium
Tél. +32 (0)59/80 04 07

Fax +32 (0)59/70 77 83

E-mail: thomas@lic-oostende.be

http://www.lic-oostende.be

 

Du sur-mesure, à l'unité... Du sur-mesure, à l'unité...


Le 'bonheur" des visiteurs... ces passants multicolores Le 'bonheur" des visiteurs... ces passants multicolores

"C'est du belge" (reportage RTBF 2010)
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Remerciements à Madame Willianne Thomas, à son fils, ainsi qu'à toute l'équipe (ateliers et administration)...
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